Débat : Big data, IA et algorithmes : quels rôles dans les transformations des industries audiovisuelles ? Quels enseignements en matière de capitalisme de surveillance ? 

9 mars 18h-19h30,En ligne

Intervenant : Eric George, Professeur titulaire, École des médias, Faculté de communication, UQAM, Directeur, Centre de recherche interuniversitaire sur la communication, l’information et la société (CRICIS), Coéditeur, revue tic&société, Coresponsable, CR 33 Sociologie de la communication, AISLF, Chercheur associé, MSH de Paris-Nord et Membre de CREIS-TERMINAL

Animation et discutant : David Fayon, Responsable Ecosystème Innovation à La Poste, auteur d’ouvrages sur le numérique, Membre du Conseil d’Administation de CREIS-TERMINAL

Dans le cadre d’un projet de recherche financé par le Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH), nous étudions la place et les rôles pris par plusieurs plateformes dans le secteur audiovisuel : quatre plateformes majeures à dimension internationale, Netflix, Amazon, Disney et Apple, ainsi que quatre plateformes issues de trois entreprises de tailles plus modestes dont les activités se déploient à l’échelle canadienne, soit Bell (avec son service Crave en anglais et en français), Québecor (avec son service en français Club Illico) et Radio-Canada (avec les services Tou.tv en français et Gem en anglais). Dans le cadre de cette présentation, nous proposons de nous interroger sur les usages du big data (ou mégadonnées), de « l’intelligence artificielle » et des algorithmes par ces plateformes audiovisuelles. Pour ce faire, nous avons privilégié une analyse contrastive en mettant en évidence plusieurs éléments qui, à propos de l’« intelligence artificielle » renvoient à penser qu’en termes de culture et de médias, nous sommes toujours entre continuités et émergences, sans oublier d’éventuelles ruptures. Dans le cadre de ce webinaire, nous nous focaliserons outre les opportunités offertes par les plateformes sur les risques liées à l’exploitation des données personnelles.

La présentation d’Eric Georges lors de ce débat est ici.